Sites : 4 953

Contextes : 60 156

Références bibliographiques : 5 171

Occurences zoologiques : 153 074

Occurences botaniques : 85 182

Espèces animales : 2 222

Espèces végétales : 1 073


I2AF, que sommes-nous ?


Les ossements animaux et les restes végétaux issus des fouilles archéologiques constituent une source d’information riche et originale sur l’histoire de la biodiversité et de son interaction avec les sociétés humaines. Confrontés aux connaissances sur la diversité des populations et des peuplements actuels, ces vestiges permettent de préciser les scénarios d’extinction et d’invasions biologiques du passé, en ce qui concerne les temps holocènes notamment, au cours desquels l’influence des facteurs climatiques est passée au second plan derrière celle de l’homme. La collecte des données archéozoologiques et archéobotaniques dans une base de données, pérenne et utilisable par tous, représente donc un enjeu considérable, tant pour les sciences humaines que pour les sciences de la nature et la biologie de la conservation.

Il a fallu plusieurs expériences et différents programmes pluri-institutionnels pour voir enfin exister cette base. L’inventaire archéologique bénéficie en effet des efforts engagés depuis plus de 30 ans par l’archéologie nationale, au Centre national de recherche scientifique (CNRS), au Muséum national d’Histoire naturelle (MNHN), au Ministère de la Culture, dans certaines Universités, à l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) et chez les opérateurs privés de l'archéologie, ainsi que dans les services dédiés des collectivités territoriales.

Pensée à sa création en 1994 comme une base nationale métropolitaine, celle-ci a été élargie géographiquement. Depuis le printemps 2024, les Inventaires archéozoologiques et archéobotaniques ‘de France’ sont devenus ‘Fédérateurs’.